Vous pouvez renforcer mais modérément compte tenu des incertitudes qui pèsent encore sur le dossier. Après la vente de sa filiale PlanetArt (e-commerce d’objets personnalisés) la société s’est recentrée sur son coeur de métier très profitable qu’est l’édition de logiciels sur les segments des Utilitaires, du PDF et de la Photo. Mais elle reste encore endettée à hauteur de 38 millions d’euros, soit presque autant que les fonds propres de 40 millions. La priorité est donc de réduire cette dette et surtout de la renégocier compte tenu de son coût très élevé. Ce sera le principal catalyseur du dossier. Claranova devra aussi démontrer sa capacité à accélérer sa croissance en trouvant de nouveaux clients et en s’adressant davantage aux entreprises alors que l’essentiel des ventes est réalisé auprès des particuliers. La part des ventes B2B n’est que de 4,5% et l’objectif est de la doubler à l’horizon 2028. La direction a dressé une feuille de route ambitieuse visant une croissance organique moyenne sur 3 ans comprise entre 8 et 11% et une marge opérationnelle comprise entre 23% et 25% contre 20,4% sur le dernier exercice. Elle précise toutefois que l’accélération viendra surtout en 2027 et en 2028 ce qui a pu refroidir certains investisseurs. Si ces défis sont relevés, le potentiel de revalorisation du dossier serait important au regard de la faible valorisation actuelle.