Bic, du rendement et du cash
Malgré un début d’année compliqué par une base de comparaison exigeante dans les briquets aux Etats-Unis, le célèbre leader mondial du stylo, du briquet et du rasoir jetable maintient ses objectifs d’amélioration de sa rentabilité. La décote de valorisation du titre sur sa moyenne de long terme apparaît excessive sachant que la trésorerie nette de la société représente à elle-seule 14% de la capitalisation et que le dividende offre un rendement pérenne proche de 4,5%.

Encéphalogramme plat pour le titre Bic depuis la publication le 24 février sur ce site d’une analyse sur ce célèbre leader mondial de stylos, briquets et rasoirs jetables. Nous l’avions recommandé à l’époque à 58 euros, son niveau actuel. Le groupe a dévoilé un début d’année compliqué. Sa légère croissance de 0,9% de son chiffre d’affaires en comparable ressorti à 538,7 millions a été pénalisé par le retrait de 1,3% des ventes de briquets, sa branche la plus rentable, imputable à un effet de base exigeant lié à la très belle performance aux Etats-Unis sur la même période de référence un an plus tôt. Les deux autres segments, la papeterie et les rasoirs, ont enregistré une solide tendance avec des hausses respectives de 8,5% et 9% de leur chiffre d’affaires. Reste que l’inflation du prix des matières premières et de l’électricité a encore pesé sur les trois premiers mois de l’année. Associé à un mix produit défavorable lié à la décroissance des briquets, l’inflation a amputé de 2 points la marge brute revenue à 49,8%. Le groupe a maintenu une stratégie d’investissement de soutien aux marques et sur ses dépenses opérationnelles. En conséquence, le taux de marge d’exploitation ajustée a chuté de 6,8 points pour redescendre à 13% tandis que le bénéfice net par action s’est effrité passant de 1,6 à 1,17 euro.
Une amélioration de la rentabilité d’exploitation est attendue sur l’année
Pour l’ensemble de l’année, le groupe demeure optimiste. Les objectifs sont reconduits et visent une croissance de 5% à 7% du chiffre d’affaires à taux de change constants et une amélioration du résultat d’exploitation ajusté et de la marge tandis que la génération de flux nets de trésorerie devrait dépasser les 200 millions. De quoi conforter un bilan déjà très sain et vierge de dettes avec une réserve de cash estimée à la fin de cette année autour de 369 millions. A ce stade, le consensus agrégé par Factset anticipe une croissance de 7,7% du résultat opérationnel à 336 millions pour un chiffre d’affaires en augmentation d’un peu plus de 4% à 2,33 milliards tandis que le bénéfice net est espéré en hausse de plus de 10% à 231 millions. Pour 2024, ces trois indicateurs devraient continuer de s’apprécier à respectivement 357 millions, 2,41 milliards et 247 millions. Ces hypothèses sont valorisées à 11 et 10,2 fois alors qu’en moyenne le titre Bic s’est payé en moyenne à 15,5 fois sur la période 2010-2022. La trésorerie nette d’environ 369 millions estimée en fin d’année représente à elle-seule 14,3% de la capitalisation boursière. Le groupe puise dedans pour financer ses programmes de rachat d’actions et offrir à ses actionnaires une visibilité sur sa politique de distribution. Sur le dernier exercice, le dividende de 2,56 euros par action fait ressortir un confortable rendement de 4,4%. En l’absence d’opportunités de croissance externe significative, une partie de cette réserve de cash pourrait être reversée aux actionnaires. Notre opinion positive sur le titre est renouvelée à 58 euros.
Notre conseil : achetez Bic à 58 euros (code : FR0000120966) pour viser un objectif de cours de 68 euros.
Conseils sur Bic
Tous les conseils
Bic : un accident de parcours à relativiser
Le fabricant de briquets, de stylos et de rasoirs jetables a dû revoir en baisse ses objectifs de vente pour cette année en raison de la faiblesse plus importante que prévu du marché des briquets aux Etats-Unis. La valorisation en tient compte alors que les fondamentaux du groupe restent intacts.

Bic, une révision qui passe mal
Le titre cette célèbre marque de papeterie, de briquets et de rasoirs jetables s'est attiré les foudres du marché à la suite de la révision en baisse des perspectives de croissance du chiffre d'affaires pour cette année. Les ambitions en matière de rentabilité et de génération de flux de trésorerie sont maintenues. La sanction paraît sévère au regard de la valorisation perfectible de l'action et de son rendement supérieur à 5%.

Bic, un rattrapage à confirmer
Cette célèbre marque de stylos, de briquets et de rasoirs jetables commence à recueillir les fruits de son plan stratégique à horizon 2025 visant à dégager une croissance régulière de son chiffre d'affaires et à améliorer sa rentabilité. Preuve de sa confiance, la société a décidé de verser un dividende exceptionnel à ses actionnaires.

Bic pour miser sur la réduction de la décote
Grâce aux effets positifs de son plan stratégique Horizon 2025 visant à privilégier l'innovation de nouveaux produits et le recentrage de son portefeuille sur les articles les plus rentables, cette célèbre marque de stylos, de briquets et de rasoirs jetables retrouve de la visibilité sur ses perspectives. Celles-ci sont encore imparfaitement valorisées et le groupe offre un rendement attractif et pérenne de plus de 4%.