
Getlink profite de la détente des taux d’intérêt
Le titre Getlink accélère en bourse depuis trois mois pour renouer avec ses meilleurs niveaux sur un an. Les anticipations de baisse des taux d'intérêt ne sont pas étrangères à ce sursaut.
Le titre Getlink accélère en bourse depuis trois mois pour renouer avec ses meilleurs niveaux sur un an. Les anticipations de baisse des taux d'intérêt ne sont pas étrangères à ce sursaut.
Doublement pénalisé par l'extinction des revenus très rentables tirés des équipements de protection contre le covid et le net ralentissement de son métier principal de production de films de protection temporaire des surfaces, le titre de ce holding industriel est retombé sous le prix auquel son principal actionnaire et patron Mickaël Fribourg avait racheté les parts de Jérôme Seydoux et de Edouardo Malone en octobre 2015. Mickaël Fribourg en profite pour lancer une OPA à 12 euros sur son groupe sans intention de retirer le titre de la cote.
Ce fabricant et distributeur mondial d'équipements de loisir et de sport est sous pression en Bourse en cette fin d'année malgré un premier semestre plutôt résilient. Mais c'est le bilan tendu qui inquiète. Le titre vaut les fonds propres de la société.
Sur trois de ses quatre métiers, cette entreprise familiale spécialisée dans les automatismes et les équipements électriques destinés à l'industrie devrait dépasser ses objectifs. A 20 fois les profits, le titre n'est pas donné mais la trésorerie au bilan représente à elle-seule un peu moins de 12% de la capitalisation boursière. Un dossier de qualité.
Le titre de ce leader mondial des services de paiement au monde du travail a repris des couleurs depuis les points bas inscrits début novembre à la suite de la confirmation d'une réflexion lancée en France sur l'ouverture à la concurrence du marché des tickets restaurants.
Cet acteur européen de conseil en technologies et de services numériques fait l'objet d'une OPA de la part de ses dirigeants à un prix de 70 euros reflétant une prime de 32,3%. L'objectif est de retirer le titre de la cote.
Ce leader de la vente en ligne de matériel informatique et de produits high tech a restauré son taux de marge brute et renoue au deuxième trimestre avec une légère croissance organique de son chiffre d'affaires. Des signes favorables permettant d'anticiper un retournement de tendance plus durable. Le titre n'est pas très cher. Un pari à prendre.
Cette célèbre enseigne de l'ameublement haut de gamme a vu pour la première son chiffre d'affaires se contracter au troisième trimestre. Grâce à des prises de commandes encore très correctes, la fin de l'année ne devrait pas poser de problèmes. Mais la question sur la visibilité se pose pour l'an prochain.
Premier semestre difficile pour cet acteur mondial de la filiale vitivinicole pénalisé par des difficultés dans le bouchage et par des prix toujours élevés des matières premières. Une inflexion de tendance est espérée au dernier trimestre. Peu endetté, le dossier reste de qualité et un rachat des actionnaires minoritaires par la famille Heriard Dubreuil ne doit pas être exclu.
Gros espoir au moment de son introduction en bourse mi-2021, ce leader européen de la vente en ligne de véhicules d'occasion entrevoit quelques signes d'amélioration. Une sortie de la cote de la part de son actionnaire majoritaire, Stellantis, n'est pas impossible. Très spéculatif, le dossier est réservé aux abonnés les plus audacieux.