Le billet vert continue de souffrir face à l'euro d'un différentiel de croissance et de taux d'intérêt plus élevé en faveur de la première puissance mondiale et d'une politique monétaire de la Réserve Fédérale également moins conciliante. La tendance ne devrait pas évoluer et le dollar pourrait continuer de demeurer durablement fort. Un put turbo permettra d'en profiter avec du levier.
La foncière de la caisse des dépôts et consignations et du crédit agricole organisait hier une journée investisseur pour présenter sa stratégie sur la période 2019-2022. A cette occasion, elle en a profité pour réviser en hausse son objectif de génération de flux nets de trésorerie et pour confirmer la croissance de 4,5% du dividende sur l'année.
Après le succès de l'introduction en Bourse de ce cimentier décarboné, le titre fait l'objet de prises de bénéfices assez logiques dans un contexte de marché toujours incertain. Même si cette société innovante n'en est qu'à son démarrage, la profondeur de son carnet de commandes lui offre une excellente visibilité sur les quatre à cinq prochaines années.
Malgré une base de comparaison défavorable sur les prix du pétrole, la compagnie a dévoilé des comptes solides au troisième trimestre et a augmenté son programme de rachat d'actions. Preuve d'une confiance du management à la fois dans les perspectives du groupe et dans sa valorisation. Un stability permet de miser sur le dossier avec un gain de 7% sur deux mois.
Cet équipementier aéronautique spécialisé dans les pièces d'aérostructure a connu un solide un premier semestre et dévoilé un plan stratégique 2021-2024 convaincant visant à faire de l'Amérique du Nord le principal relais de croissance et à réduire l'endettement net. Des atouts pourtant raisonnablement valorisés qui laissent les investisseurs de marbre.
Le regain de tensions entre les Etats-Unis et la Chine pourrait une nouvelle fois retarder, voire même remettre en cause la perspective d'un accord commercial partiel. Une hypothèse que ne semble pas prendre au sérieux les marchés actions et Wall Street en particulier. La prudence oblige à prendre des put turbos.
Le marché a mal réagi à l'ajustement des perspectives de chiffre d'affaires pour cette année et aux projections pour 2020. Une déception qu'il convient toutefois de relativiser au regard de la stratégie de communication volontairement prudente de ce fabricant de parfums.
Doublement pénalisé par un secteur du revêtement de sol moins bien orienté et des cours de matières premières élevés, le titre de ce leader mondial a été sévèrement sanctionné en Bourse. La mise en ouvre d'un programme de restructuration et d'économies devrait faciliter un redressement des marges dès l'an prochain. Peu cher, le titre représente un pari.
Le titre de ce concessionnaire des Aéroports de Paris retrouve ses meilleurs niveaux sur six mois. Le succès de la privatisation de la FDJ et la faible mobilisation des électeurs en faveur du référendum contre le désengagement de l'Etat ne sont sans doute pas étrangers au rebond de la valeur. De là à penser que le gouvernement tentera de passer en force sur un dossier sensible?
Le titre de ce leader français de l'informatique officinale a été sévèrement sanctionné à la suite d'un chiffre d'affaires décevant au troisième trimestre lié à des bases de comparaison défavorables et des facteurs exogènes. Mais la perspective d'une croissance significative des revenus en fin d'année n'altère pas la qualité du dossier. Une occasion à saisir.
