Malgré une valorisation bon marché et la perspective d'un rendement attrayant, le titre de la deuxième compagnie d'assurance en Europe demeure toujours sous pression face au manque de visibilité lié à la persistance de la crise sanitaire. Un bonus cappé demeure le véhicule le moins risqué pour miser sur le dossier.
Grâce à un patrimoine d'entrepôts logistiques aux meilleurs standards loués à 100%, cette foncière n'a pas souffert de la crise sanitaire. Ses comptes annuels sont excellents et ses perspectives offrent de la visibilité. Très cher, le titre n'a toutefois pas épuisé tout son potentiel.
Après l'ingérence inadmissible de l'Etat sur le dossier Carrefour et le veto mis à l'OPA du canadien Alimentation Couche-Tard, le titre perd de sa prime spéculative pour retrouver progressivement son cours d'avant les marques d'intérêt. Un moyen d'espérer gagner de l'argent sur Carrefour sans prendre trop de risque consiste à sélectionner un bonus cappé.
Ce leader européen de la vente en ligne de mobilier et d'équipements de la maison a profité de la crise sanitaire pour réaliser un très bel exercice 2019/2020. Doté d'un solide bilan, le groupe n'est pas très cher.
Fragilisé par son pôle de concessions autoroutières et aéroportuaires, ce leader mondial du BTP va dévoiler début février des comptes annuels logiquement dégradés. Le manque de visibilité devrait encore dominer au premier semestre. Un bonus cappé constitue le véhicule adéquat pour miser sur le dossier sans trop de risque.
Très recherché depuis le début de la semaine pour ses premiers pas en Bourse, Stellantis, né de la fusion entre Peugeot et Fiat-Chrysler, n'est pas très cher et dispose d'un bilan solide.
Malgré les nouvelles mesures de reconfinement décrétées un peu partout en Europe, le titre de ce leader des centres commerciaux se tient plutôt en bien en bourse depuis l'ajournement du projet de l'augmentation de capital. Il est possible de solder le bonus cappé recommandé en octobre dernier pour se positionner sur un véhicule mieux adapté.
Cet acteur mondial de l'événementiel devrait dévoiler en fin de semaine un chiffre d'affaires annuel inférieur à l'objectif déjà révisé en baisse. Le premier semestre manque de visibilité et une recapitalisation dilutive de la société ne doit pas être écartée.
A l'instar des autres valeurs du luxe, ce leader mondial des cosmétiques subit quelques prises de bénéfices depuis le début de l'année. Les atouts du dossier ne sont pas en cause mais son niveau de valorisation est exigeant. Un bonus cappé demeure le moyen le moins risqué de le jouer.
Suez est parvenu à monter une contre-offre à Veolia au même prix de 18 euros en fédérant les fonds Ardian et GIP. Mais, le groupe dirigé par Antoine Frérot ne devrait sans doute pas manquer de répliquer...
