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Encore du potentiel sur Vetoquinol

Ce petit laboratoire vétérinaire familial a réalisé une solide performance sur les neuf premiers mois de son exercice. Compte tenu de charges non récurrentes au premier semestre, 2019 sera une année de transition avant que le groupe ne commence à recueillir les fruits de sa stratégie dès l’an prochain.

Virbac pixabay.com
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Vetoquinol est un petit laboratoire vétérinaire détenu à 66,9% par la famille Frechin et spécialisé à la fois sur les animaux de compagnie (chien et chat) et sur les animaux d’élevage (bovin et de porc). De dimension mondiale avec une présence en Asie, sur les Amériques (nord et sud) et en Europe, le groupe s’est recentré ces dernières années sur le développement d’une gamme de médicaments dits « essentiels » qui constitue un véritable relais de croissance. Dernièrement, il vient d’acquérir au Brésil, le troisième plus gros marché vétérinaire au monde, la filiale Clarion Biociencias, et a fortement réduit sa dépendance aux antibiotiques en Europe.

2019 s’annonce comme un exercice de transition en raison du retard pris au premier semestre en matière de profitabilité. Pénalisé par un ensemble de charges non récurrentes (coût d’acquisition de la filiale brésilienne, développement commercial et marketing de la start up Farmvet Systems, réorganisation de la gamme de médicaments en Amérique du Nord et en Australie et décalage dans le redémarrage d’une ligne d’injectables), le résultat opérationnel courant s’est contracté de 12,9% à 17,9 millions tandis que le bénéfice net s’est replié encore plus sensiblement de 17,8% à 13 millions en raison d’un taux d’impôt plus important de 27,6% (contre 22,9% l’an dernier). Mais la direction prévient que cette contre-performance n’est que temporaire et que dès le second semestre, le laboratoire renouera avec un résultat opérationnel plus normatif. Elle s’appuie sur une solide croissance du chiffre d’affaires qui s’est accélérée au troisième trimestre (+11% après +3,3% sur les six premiers mois) pour s’établir à +5,9% en cumulé à fin septembre (à 283,9 millions). La dynamique est alimentée à la fois par l’intégration de la nouvelle filiale brésilienne Clarion Biociencias et par la très belle performance de la gamme dites « essentiels » dont les ventes ont augmenté de 5,3%.

Moins cher que le concurrent Virbac

Compte tenu du retard du premier semestre, le marché table pour cette année sur une stabilité du résultat opérationnel courant à 48,5 millions et sur un repli de 10% du bénéfice net à 32,8 millions (contre 36,3 millions en 2018). Mais dès 2020, Vetoquinol va retrouver une bonne visibilité sur ses perspectives de croissance avec une progression espérée de 10% du résultat opérationnel courant à 53,5 millions et de 21% du profit net à 39,9 millions. Et ce, avant prise en compte d’éventuelles opportunités de croissance externe que le groupe pourrait conclure. Avec une trésorerie nette de 36,4 millions à fin juin pour des fonds propres d’un peu moins de 400 millions, il dispose largement des moyens de ses ambitions et reste à l’affût dans le domaine de vaccins. Mais pas seulement, il vient ainsi de signer un accord de licence mondiale exclusif (hors Chine) avec Klox pour développer et commercialiser des produits à énergie lumineuse fluorescente sur le segment de la dermatologie. 

A 21,5 et 18,2 fois les profits pour cette année et 2020, le titre Vetoquinol n’est pas très cher compte tenu de la trésorerie nette du laboratoire. Le concurrent Virbac, par exemple, se paie 34,7 et 26,2 fois. 

Notre conseil : achetez Vetoquinol à 60 euros pour viser un objectif de cours de 70 euros (code : FR0004186856). 

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Vetoquinol Pixabay.com

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