actuellement en perte, puis-je renforcer pour faire une moyenne à la baisse.
Les conditions ne nous paraissent pas réunies pour être plus offensif sur le dossier. Si l’activité a évolué correctement au premier semestre, c’est grâce aux activités de négoce et à la gestion pour compte de tiers qui ne sont pas spécialement récurrentes. La direction reste en outre prudente au regard de la faible croissance du fret ferroviaire en Europe qui freine l’activité de location de wagons. Enfin, la structure du groupe reste très endettée avec 329,3 millions d’euros de dettes à fin juin face à seulement 71,4 millions de fonds propres, ce qui est un obstacle en période de tension sur les taux longs. Le ratio de dette sur valeur des actifs a par ailleurs augmenté pour atteindre 63,7% à fin juin contre 59% à fin décembre. Malgré une décote boursière de 50% sur les fonds propres, le dossier nous parait encore trop risqué.