Il est encore un peu tôt pour s’intéresser au dossier. L’éditeur de logiciels est confronté à un ralentissement de la demande liée à l’attentisme des clients dans une conjoncture incertaine. En juin dernier, il avait dû repousser d’un an son objectif de bénéfice net par action dilué, en visant un doublement d’ici à 2029, au lieu de 2028 précédemment. Et fin juillet, il a déçu en publiant pour le premier semestre une marge opérationnelle en légère baisse à 29,3%, contre 29,9% l’année précédente. Le groupe a également ajusté ses prévisions pour 2025 et table désormais une marge opérationnelle comprise entre 32,2% et 32,4%, contre une précédente estimation de 32,3% à 36,6% en raison de la faiblesse du dollar face à l’euro. le ralentissement de la croissance et le décalage des objectifs de résultats sont logiquement sanctionnés au regard de la valorisation encore élevée de l’action qui capitalise plus de 20 fois les profits attendus cette année. Un repli vers 23 ou 24 euros pourrait toutefois constituer un seuil pour commencer à s’intéresser au dossier.