Clariane pourrait être considérée comme une valeur de retournement compte tenu du redressement de ses taux d’occupation et d’une meilleure maîtrise de ses marges. Le point faible du dossier réside toujours dans la dette qui reste trop importante par rapport à la valeur du patrimoine (ratio de 57% à fin 2024) et par rapport à l’excédent brut opérationnel (5,8 fois) et génère d’importants frais financiers empêchant pour le moment le résultat net de redevenir positif. Des cessions d’actifs sont donc indispensables pour réduire cette dette. Et en cas de succès le titre pourrait nettement rebondir. En attendant, la valorisation boursière dépendra beaucoup de l’évolution des taux d’intérêt à long terme tant que le bilan sera autant endetté. Le dossier reste donc très spéculatif.