Vous touchez le point sensible du dossier: sa valorisation élevée qui explique sans doute le récent repli du cours malgré des résultats semestriels plutôt solides puisque la croissance organique du deuxième trimestre a même accéléré par rapport au premier trimestre. Le profil du groupe évolue néanmoins dans la mesure où l’essentiel de cette croissance vient de la maroquinerie, à laquelle Hermès est devenu plus dépendant, ce qui à court terne n’est pas un problème compte tenu des marges très élevées de cette division, mais à plus long terme, la faiblesse des autres division peut constituer un sujet d’inquiétude. Le positionnement très haut de gamme du groupe devrait néanmoins lui permettre de surperformer le secteur sur les prochains trimestres car le groupe est moins dépendant que les autres de la clientèle aspirationnelle. La trésorerie pléthorique au bilan justifie également un prime. nOus estimons qu’un repli dans la zone des 2000 euros pourrait constituer une bonne fenêtre d’entrée pour se positionner.