Le secteur de la publicité est boudé par les investisseurs compte tenu de sa corrélation avec l’activité économique sur laquelle la visibilité reste faible. Par ailleurs, certains acteurs en difficulté comme WPP ont été contraint de revoir leurs objectifs à la baisse. Ce n’est pourtant pas le cas des groupe français comme Publicis et Havas qui résistent très bien. Sans disposer de la même avance que Publicis dans le domaine de la digitalisation,  Havas tire son épingle du jeu avec une croissance organique de 2,3% de ses revenus au premier semestre et une amélioration de 8,3% de son résultat opérationnel ajusté. Le titre reste le moins cher du secteur avec un multiple de capitalisation inférieur à 8 fois les profits alors que le bilan est désendetté (trésorerie nette proche de 80 millions d’euros) et permet d’assurer une politique de distribution généreuse (rendement de 5,5%). Nous restons à l’achat (tout comme le groupe Bolloré qui ramasse régulièrement des titres).