Si vous n’êtes pas pressé et n’avez pas besoin de liquidités, nous vous conseillons de conserver. Le secteur du luxe connait actuellement un fort ralentissement lié à la faiblesse de la demande en Chine et au ralentissement conjoncturel aux Etats-Unis qui réduit le poids de la clientèle aspirationnelle. Dans ce contexte, le numéro un mondial du luxe a vu ses ventes encore baisser de 4%  au deuxième trimestre après -3% au premier, avec un coup de frein notable pour la division mode et maroquinerie (la plus rentable) qui a reculé de 9% au deuxième trimestre à cause du fort recul des ventes touristiques au Japon lié à la remontée du yen. La situation dans les vins et spiritueux reste difficile et l’on attend des précisions sur les droits de douane américains pour le cognac. LVMH a cependant nettement amélioré son cash-flow disponible à 4 milliards d’euros (+29%) et réduit sa dette, ce qui lui donne les moyens de saisir des opportunités. La visibilité à court terme reste faible mais le point bas semble proche et les droits de douane à 15% aux Etats-Unis sur les activités hors spiritueux semblent gérables. La valorisation n’est pas exigeante.