La valorisation peut en effet donner le tournis alors que le cours de l’action a été multiplié par cinq depuis le début de l’année et valorise la société à plus de 40 fois les profits attendus l’an prochain. La société a toutefois obtenu de beaux succès commerciaux notamment dans les drones sous-marins pour équiper les marines de plusieurs pays de l’Otan, qui laissent présager une forte progression des résultats sur les prochaines années. Un cercle vertueux pourrait se mettre en place au niveau du bilan, jusqu’ici très endetté, ce qui pèse sur le résultat financier. Le multiple de capitalisation des bénéfices retomberait déjà à 20 fois à l’horizon 2028. Dans ce contexte, le titre pourrait éprouver le besoin de respirer à court terme. Ce qu’il a déjà commencé à faire par rapport au plus haut de 128 euros atteint en août dernier. Il pourrait aussi faire preuve de volatilité en fonction de l’évolution de la situation en Ukraine. Sur le long terme, son potentiel ne semble cependant pas épuisé. Un repli du cours vers 80 euros pourrait constituer une opportunité.