Les résultats ressortent un peu moins bons que prévu, notamment la marge d’excédent brut d’exploitation qui baisse de 2,3 points pour atterrir à 25,9%. Comme prévu, les évolutions fiscales défavorables en France et aux Pays Bas (hausse des taux de prélèvements sur le produit brut des jeux et taxes spécifiques) ont freiné les revenus qui ont baissé de 2% à données comparables sur le semestre. L’activité de jeux en lignes, en repli de 11,5%, a été particulièrement affectée par ces mesures, notamment aux Pays-Bas. La direction évoque aussi le beau parcours du PSG en Ligue des Champions et en coupe du monde des clubs qui s’est traduit par des gains versés aux joueurs plus importants que d’habitude. cette situation devrait se rétablir au deuxième semestre et favoriser une reprise des activité de pari en ligne. Pour l’ensemble de l’exercice, FDJ maintient ses objectifs annuels visant un chiffre d’affaires stable à données comparables de 3,8 milliards d’euros et une marge d’excédent brut d’exploitation courant supérieure à 24 %, avec une réduction de la dette nette d’au moins 150 millions d’euros. Au regard de cette confirmation, la sanction du titre peut paraître exagérée. Nous vous conseillons toutefois de vous contenter de conserver car le dossier, bien qu’offrant une belle résilience dans une conjoncture incertaine, a perdu un peu en visibilité en raison de l’alourdissement croissant de la fiscalité à l’heure où les gouvernements cherchent de nouvelles sources de financement.