En partie seulement. Séché environnement a surpris en révisant à la baisse ses objectifs financiers pour 2025 et 2026. La fourchette d’excédent brut d’exploitation passe de 265/275 millions d’euros à 250/260 millions pour 2025 et de 290/300 millions à 275/285 millions pour 2026. Le spécialiste de la gestion des déchets dangereux a pourtant réalisé un bon premier semestre, marqué par une croissance de 14,8% de son chiffre d’affaires, une hausse de 33,8% de son excédent brut d’exploitation à 118,2 millions d’euros et un doublement du bénéfice à 15,9 millions mais la direction se montre plus prudente pour la suite en raison de l’évolution défavorable des prix de vente des énergies vertes produites par le groupe et du climat d’attentisme de la clientèle qui devrait peser sur les volumes de certains métiers comme la régénération ou la purification. La demande pour les services de dépollution et d’urgence environnementale pourrait en outre faiblir. Les tendances à moyen et long terme restent néanmoins porteuses puisque le groupe répond aux enjeux de la protection de la santé humaine et de la préservation de la biodiversité. La demande par les clients de solutions permettant de réduire leur empreinte écologique devrait continuer de progresser. Après une correction de plus de 15% en une semaine, le risque de déception commence à être intégré et la valeur d’entreprise ne représente que 5,6 fois l’excédent brut d’exploitation attendu pour 2025. Des achats autour de 75 euros commencent à être possibles même si le titre peut rester sous pression encore quelque temps.