Effectivement, les résultats n’ont rien d’enthousiasmant même si l’excédent brut d’exploitation ajusté a progressé légèrement de 1,7% sur le semestre grâce aux augmentations de prix. L’activité est freinée par la faible croissance en Europe et le ralentissement aux Etats-Unis, ce qui incite la direction à dévoiler des prévisions assez prudentes sur l’ensemble de l’exercice (excédent brut d’exploitation compris entre 540 et 580 millions d’euros contre 675 millions en 2024). Le report de l’exploitation du gisement de lithium sur le site de Beauvoir en 2030, en raison de la faiblesse des cours mondiaux, peut aussi constituer une déception, même si la durée de l’exploitation va doubler pour atteindre50 ans. Les mauvaises nouvelles paraissent néanmoins intégrées dans la faible valorisation du dossier qui pourrait bénéficier de deux catalyseurs: le règlement définitif du procès sur le talc aux Etats-Unis et une possible opération sur le capital alors que des rumeurs ont récemment prêté l’intention au groupe belge GBL, principal actionnaire avec 55% du capital, de retirer la société de la cote. Le rendement du titre reste par ailleurs correct. Donc pourquoi pas profiter de la baisse dans une optique spéculative!