Nous restons à l’écart du dossier. Ce n’est pas la première fois que Dassault systèmes déçoit sur ses perspectives de croissance, et ce nouveau revers ne pouvait que faire chuter l’action d’autant qu’elle reste généreusement valorisée. La direction a abaissé ses prévisions de croissance du chiffre d’affaires annuel dans une fourchette de 4 à 6%, contre 6 à 8% précédemment, tout en confirmant sa prévision annuelle de croissance du bénéfice par action dilué. La croissance de 5% observée au troisième trimestre (3% de moins que les attentes) ne justifie pas la prime dont bénéficie le titre actuellement et la chute de 13% des ventes de licences a une nouvelle fois été pointée du doigt, tout comme le recul de 3% de la division sciences de la vie. Centric PLM, la filiale spécialisée dans les logiciels de gestion du cycle de vie du produit dans la mode et la distribution a aussi du mal à convaincre su son statut de fort relais de croissance. Les perspectives restent assez floues puisque la direction prévoit pour le quatrième trimestre une évolution des facturations comprise entre -3% et +4%. Tant que la dynamique de croissance restera faible, le titre aura du mal à justifier une valorisation aussi élevée (presque 20 fois les profits attendus cette année).

De son côté, Verallia a revu à la baisse ses objectifs pour 2025 en raison de la dégradation de ses marchés en août et septembre, mais les investisseurs l’avaient plus ou moins anticipé et la valorisation du dossier reste modérée. Nous restons positifs sur le titre.