Oui. Il faut être patient. Le premier semestre a encore été difficile en raison de la baisse des volumes, notamment sur les secteurs de la construction et de l’automobile. Les prix ont toutefois tendance à remonter. La performance a surtout été pénalisée par la coentreprise spécialisée dans les solutions de quartz de haute pureté, (détenue à 50 % par Imerys) dont le chiffre d’affaires a chuté de 69,1 % par rapport au premier semestre exceptionnel de l’année dernière. Elle souffre des perturbations au sein de la chaîne de valeur du secteur de l’énergie solaire, avec des stocks toujours importants. Les projets de développement d’Imerys dans le lithium en France ont été décalés à 2030 mais la durée d’exploitation du site de Beauvoir a été revue à la hausse (50 ans). La visibilité à court terme n’est pas excellente mais le titre a beaucoup baissé et son rendement est attractif. Une évolution du tour de table ne peut être exclue à terme.