L’horizon se dégage pour le secteur des maisons de retraite mais tous les obstacles ne sont pas levés. Emeis (ex-Orpea) a par exemple confirmé son redressement avec un chiffre d’affaires  en hausse de 4,9% et de 6,2% à données comparables au premier semestre avec un taux d’occupation moyen en hausse de 1,7 point sur un an, à 87% mais qui reste très inférieur à celui d’avant la crise provoquée par les accusations de maltraitance des patients. La situation financière s’améliore mais la dette nette reste élevée à un près de 4,8 milliards d’euros, soit15,4 fois l’Ebitda, ce qui nécessite des cessions d’actifs immobiliers ou des partenariats capitalistiques avec des investisseurs. Les groupes du secteur restent sensibles aux décisions gouvernementales concernant les tarifs, mais aussi au  niveau des taux d’intérêts qui conditionne la valeur de leur patrimoine immobilier. Les tensions sur les taux longs ne leur sont pas favorables. Nous préférons rester prudents sur le secteur pour le moment. Clariane nous semble néanmoins plus décoté.