Vous pouvez renforcer vers 27 euros. Le distributeur de matériel électrique a annoncé une progression de 3% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre à données comparables, portée par l’Amérique du Nord (+7,4%) et des segments porteurs comme les centres de données ou les infrastructures à haut débit. La direction a adressé un signal positif en révisant légèrement à la hausse sa feuille de route pour l’ensemble de l’année avec une croissance des ventes légèrement positive (au lieu de stable à légèrement positive) et une marge d’excédent brut d’exploitation confirmée autour de 6%. Ces éléments confirment que Rexel devient plus résilient dans un environnement de bas de cycle en s’appuyant sur la montée de l’électricité dans le “mix” énergétique mondial, les relocalisations industrielles, la modernisation des réseaux, le développement des centres de données, la digitalisation croissante des ventes et la poursuite des acquisitions ciblées. Le titre n’est pas très cher à moins de 13 fois le résultat net attendu pour 2025 et moins de 11 fois celui escompté en 2026. Il procure un rendement supérieur à 4% % sur la base du dividende estimé l’an prochain. Enfin, le dossier garde un intérêt spéculatif. L’an dernier, le conseil d’administration de Rexel avait rejeté une offre de rachat de l’américain QXO (services, distribution, logiciels) à un prix d’environ 28,4 euros par action. Une nouvelle offre venant de QXO ou d’un autre acteur pourrait être sur la table à court ou moyen terme sachant que le fonds Cevian, principal actionnaire de Rexel avec 23% du capital, n’a pas vocation à s’éterniser chez le distributeur.