Oui pourquoi pas à titre spéculatif car le titre est assez volatil. Le groupe désormais recentré sur les logiciels de bureautique Avanquest après la vente de sa filiale d’impression mobile,  PlanetArt, a déçu en publiant  un chiffre d’affaires en baisse de 4% à données comparables, soit 27 millions d’euros pour le quatrième trimestre de son exercice clos fin juin alors que le consensus était plutôt situé à 33 millions d’euros. Son objectif de marge opérationnelle autour de 20% sur l’exercice 2024/2025, a aussi été jugé insuffisant, tout comme la feuille de route pour l’exercice 2027-2028  qui vise à renouer avec une croissance organique soutenue (entre 8 et 11%), à doubler le poids du B2B dans le chiffre d’affaires et à améliorer durablement la rentabilité avec une marge opérationnelle normalisée de plus de 23%. Le désendettement permis par la vente de PlanertArt se révèle par ailleurs moins important que prévu. Pour autant, la valorisation intègre beaucoup de déceptions puisque le cours capitalise à peine 6 fois les bénéfices attendus en juin 2026. La société doit maintenant convaincre qu’elle peut retrouver le chemin de la croissance en améliorant une rentabilité déjà très élevée.