
Bilendi respecte sa feuille de route
Ce panéliste européen a réalisé une très belle première partie d'exercice et confirme ses objectifs moyen terme. Le titre n'est pas très cher.
Ce panéliste européen a réalisé une très belle première partie d'exercice et confirme ses objectifs moyen terme. Le titre n'est pas très cher.
Positionné pour un peu plus de la moitié de son chiffre d'affaires sur les métiers d'avenir (énergies renouvelables, semi-conducteurs, véhicules électriques) ce fabricant mondial des spécialités électriques et de matériaux en graphite parvient à répercuter l'inflation des intrants auprès de ses clients. Les objectifs de l'exercice ont été revus à la hausse. Et pourtant la société n'est valorisée en Bourse qu'à ses fonds propres.
Deuxième plus forte hausse de l'indice CAC 40 sur les trois derniers mois, le titre de cette troisième agence mondiale de communication réalise un excellent parcours malgré les craintes d'un ralentissement de la conjoncture sur les budgets publicitaires des annonceurs. La valeur demeure bon marché avec une décote importante sur sa moyenne de long terme.
Réputé jadis pour offrir en Bourse un bon rendement, ce leader des solutions d'interactions entre les entreprises clientes a recentré ses priorités sur la transformation de son business model et le développement de nouveaux relais de croissance. La dynamique prend du temps et peine à convaincre les investisseurs. Au point que la capitalisation boursière est inférieure de moitié aux fonds propres de la société.
Cette affaire familiale surperforme très largement en Bourse grâce à son positionnement sur le segment très porteur du data marketing et de ses ambitions de développement moyen terme. Le titre demeure bon marché mais attention aux conséquences de la dégradation de la conjoncture.
Le titre du célèbre constructeur des avions Rafale et Falcon a reperdu ses gains nés du conflit en Ukraine. Il décote largement par rapport à la somme de la trésorerie du groupe et de la valeur de sa participation dans Thales. Son carnet de commandes est plein.
Cet acteur mondial de l'évènementiel sort à peine des affres de la crise sanitaire qu'il doit affronter les risques d'une dégradation de la conjoncture. Grâce à la programmation d'événements sportifs et politiques majeurs, la visibilité demeure excellente jusqu'à la fin de l'année.
Déjà coupables de ne pas avoir su prendre le virage des métiers les plus porteurs du numérique, le conseil d'administration et son président continuent de faire perdre de l'argent aux actionnaires d'Atos. Ils viennent de refuser une offre de 4,2 milliards (en valeur d'entreprise) pour sa branche de cybersécurité la plus rentable.
Contrôlé par trois familles, ce fabricant de minéraux industriels de spécialités a continué de profiter au premier semestre d'un effet de rattrapage sur son chiffre d'affaires. L'inflation de l'énergie et des matières premières pourrait peser sur les marges sur la seconde partie de l'année. Le titre n'est pas très cher.
Malgré un solide premier semestre et une très bonne visibilité, cet expert de la transformation digitale n'échappe pas en bourse à la sinistrose des investisseurs. A 14,5 et 13,6 fois les profits estimés pour cette année et 2023, le titre n'est vraiment pas cher surtout en sachant que la trésorerie nette de la société représente à elle-seule 11,5% de la capitalisation boursière.