Le leader européen de l'ingénierie et du conseil en recherche & développement a plutôt bien résisté au premier trimestre mais le deuxième s'annonce terrible. A plus long terme, la capacité du groupe à repartir dépendra du redressement des filières aéronautique et automobile. Le titre n'est pas très cher et l'historique de performance de la société est excellent.
Les propos alarmants du patron du consortium aéronautique européen nous semblent déjà intégrés dans le marché. Le titre a vu sa capitalisation fondre des deux tiers depuis la mi-février. Un stability permet de se replacer et espérer gagner 94% en l'espace de deux mois et demi. Mais attention non sans risque.
Introduit avec succès à l'automne, le titre de ce petit cimentier décarboné n'a été que très modestement pénalisé par le krach boursier au point d'évoluer toujours au-dessus de son prix de mise sur le marché. Espérons que la crise sanitaire ne va pas retarder sa montée en puissance et la construction de ses deux futures usines.
Présent en Chine à hauteur de 7% de son chiffre d'affaires, le numéro deux mondial des services à l'environnement pourrait connaître un exercice délicat. Mais sa stratégie de recentrage sur ses métiers les plus porteurs et les plus rentables n'est pas remise en cause et devrait accélérer son désendettement et offrir de la visibilité sur les perspectives à moyen terme. Un bonus cappé permet de miser sur le dossier sans trop de risque.
Cet acteur mondial de l'événementiel présent sur toute la chaîne de valeur a subi au premier trimestre un manque à gagner supérieur à 100 millions de chiffre d'affaires en lien direct avec la crise sanitaire. Le deuxième trimestre promet d'être terrible avant une reprise espère-t-on à partir du mois de septembre. Malgré la forte décote du titre, il est prématuré de revenir à l'achat.
Le leader européen des centres commerciaux subit une forte défiance en Bourse de la part du marché inquiet des conséquences de la crise sanitaire sur cette foncière déjà confrontée à la forte concurrence d'internet. Les risques d'impayés et de renégociation des loyers paraissent intégrés dans l'importante décote boursière de 73,9% sur la valeur du patrimoine. Un bonus cappé permet de commencer à se repositionner sur le dossier sans prendre trop de risque.
Ce petit équipementier automobile, détenu à 70% du capital par la famille Coutier, a réalisé un très bel exercice 2019 malgré un marché automobile mondial dégradé. Il nous est apparu intéressant de donner la parole à son président, Mathieu Coutier, pour qu'il nous expose les secrets de cette réussite et les ressorts de l'entreprise pour traverser cette crise sanitaire inédite et aux conséquences économiques et sanitaires désastreuses.
Grâce à un solide carnet de commandes et à son positionnement clients, cet équipementier automobile a, de façon étonnante, limité le recul de son chiffre d'affaires au premier trimestre et surperforme très sensiblement le marché mondial en chute libre. Le titre vaut à peine les fonds propres de ce dossier familial de qualité.
Grâce à son positionnement sur le secteur alimentaire et aux achats de précaution, le leader européen de la distribution tire son épingle du jeu dans cette crise sanitaire. Pas de quoi justifier une valorisation légèrement inférieure aux fonds propres de la société. Un stability permet de se positionner sur l'action.
Après un très beau rebond sur un mois, le titre de ce leader mondial des systèmes de confinement à membranes cryogéniques utilisés pour le transport et le stockage de gaz naturel liquéfié marque le pas. Malgré un très bon premier trimestre, la dynamique commerciale pourrait ralentir.
