Ce producteur d'énergies renouvelables (éolien et solaire) de la famille Mulliez lance une augmentation de capital de 490 millions destinée à financer son nouveau plan de développement à horizon 2027.
La famille Despatures, déjà propriétaire de 65% de ce leader mondial des automatismes pour l'ouverture et la fermeture des bâtiments et de la maison connectée propose une prime limitée à 21% pour racheter les minoritaires à un prix de 143 euros et retirer le titre de la cote.
L'assemblée générale de Pernod Ricard, qui s'est tenue le 10 novembre, était l'occasion de donner la parole à Florence Tresarrrieu, vice-présidente trésorerie et relations investisseurs pour le point sur l'excellent début d'année fiscale de ce numéro deux mondial des spiritueux. Elle nous vante les qualités hors normes d'un groupe résilient et doté d'un pricing power important pour résister à l'inflation.
Le spécialiste des matériaux de spécilaité parvient à absorber la hausse du prix des matières premières et de l’énergie grâce au poids croissant des solutions innovantes et durables dans son chiffre d’affaires. Bien qu’une partie de l’activité demeure cyclique, le dossier apparait faiblement valorisé à l’aune des objectifs fixés pour 2024.
Dans le cadre de son nouveau plan stratégique destiné à restaurer son image et la confiance avec les parties prenantes, le groupe entend convertir 3,8 milliards de dettes en capital et lever entre 1,9 et 2,1 milliards d'argent frais dont 1,5 milliard d'actions nouvelles. Pointant un risque de liquidité dès le premier trimestre 2023, le groupe n'exclut pas de se placer en procédure de sauvegarde en cas de refus des créanciers de participer à la restructuration financière.
Cet équipementier automobile contrôlé par la famille Coutier souffre de l'inflation et des perturbations des chaines de production des constructeurs. Une bonne partie de ces mauvaises nouvelles semblent intégrées dans la décote boursière par rapport aux fonds propres du groupe sachant que la trésorerie nette représente à elle-seule 27% de la capitalisation.
Le holding qui détient 1,7% du capital de la Française des Jeux connait de nouveaux déboires dans ses activités de diversification, notamment dans les énergies renouvelables, qui feront basculer les résultats dans le rouge cette année. La décote sur le dossier est justifiée.
Deux actionnaires minoritaires détenant un peu plus de 5% du capital demandent dans une lettre ouverte la convocation en urgence d'une assemblée générale et s'opposent au revirement stratégique de la nouvelle direction et au plan de recapitalisation massif visant à diluer des actionnaires existants déjà floués par les erreurs de gestion de la précédente direction.
L’action du spécialiste de l’externalisation de l’expérience clients s’effondre suite à l’ouverture d’une enquête pour violation des droits syndicaux et travail traumatisant en Colombie. Un événement susceptible d’écorner l’image du groupe et freiner la rentabilité de son modèle économique. Mais la sanction parait sévère.
La filiale de Société Générale, spécialisée dans la location et le leasing automobile, a dévoilé une très belle performance financière à neuf mois, boostée par la forte hausse du prix de revente des véhicules dans secteur contraint par la pénurie de voitures neuves. En attendant, le rachat de LeasePlan décalé au premier trimestre 2023. Le titre n'est pas cher et offre un rendement de 12%.
