
Rémy Cointreau remet les pendules à l’heure
Faute avouée à moitié pardonnée ? Dans le cas de Rémy Cointreau, force est de constater que la mise au point effectuée par les dirigeants sur l’évolution des indicateurs d’activité...
Faute avouée à moitié pardonnée ? Dans le cas de Rémy Cointreau, force est de constater que la mise au point effectuée par les dirigeants sur l’évolution des indicateurs d’activité...
Après sa filiale de média, TF1, le célèbre holding familial présent dans la construction, la télévision et les télécoms a dû se résoudre à supprimer son dividende qui comprenait une partie exceptionnelle. La pression du gouvernement était devenue trop forte.
Ce panéliste européen a dévoilé des comptes annuels très corrects et démontre la pertinence de son business model axé sur un effet volume et une structure de coûts fixes assez légère. Mais la chute de la publicité devrait peser sur les perspectives de l'année.
Moins de quinze jours après avoir confirmé ses objectifs de croissance de ses indicateurs financiers, le célèbre leader mondial des cosmétiques les abandonne devant le manque de visibilité lié à la pandémie de coronavirus.
Le leader français de l'informatique officinale a dévoilé une solide performance l'an dernier en ligne avec les anticipations du marché. Grâce à une forte récurrence de son chiffre d'affaires et donc de ses profits, le groupe se montre confiant dans sa capacité à travers la crise. Le titre est une valeur sûre.
Les activités d'intérim et de prestations aéroportuaires sont à l'arrêt depuis la mi-mars et malgré une importante flexibilité de sa structure de coûts, le groupe pourrait tomber en pertes selon certains bureaux d'analystes.
Après un très bel exercice 2019 et un bon début d'année, cette célèbre enseigne d'ameublement haut de gamme a été contrainte de fermer l'ensemble de son réseau depuis la mi-mars en raison de la pandémie de coronavirus. De quoi handicaper sévèrement le deuxième trimestre.
Cet acteur mondial du prototypage virtuel a réalisé une solide performance l'an dernier. L'impact de la crise sanitaire ne devrait pas être neutre sur le premier semestre mais le groupe évolue sur un segment d'avenir, source d'économies et de gain de temps pour ses clients.
A l'instar de son concurrent Kaufman & Broad quelques jours plutôt, le leader français de la promotion immobilière constate l'arrêt d'une bonne partie de son activité. Son profil défensif lié à son activité de services devrait lui permettre de tirer son épingle du jeu.
Ce leader français de la volaille, également présent sur le segment traiteur, bénéficie d'achats de précaution dans une période de confinement où les consommateurs ont peur de manquer. Le premier trimestre risque d'être excellent et la valeur n'est pas chère.