Le groupe de maisons de champagne continue de bénéficier de sa politique de valeur sur un marché un peu moins porteur mais toujours dynamique. Malgré une dette élevée liée à la nature de l’activité, le dossier reste nettement sous-évalué au regard de la qualité des actifs et des marques au bilan.
Sans que l'on puisse anticiper précisément à quel horizon interviendra le rachat par Vivendi des 18% du capital de Lagardère non encore contrôlés, le groupe n'est pas cher et devrait continuer de verser un dividende généreux offrant un rendement de 6%.
Le spécialiste des solutions laser pour l’industrie et la défense affiche une belle dynamique commerciale et est désormais en ordre de marche pour délivrer son carnet de commandes bien rempli après le déménagement sur le nouveau site de Villejust. Les dernières acquisitions vont temporairement peser sur les marges avant de participer à l’accélération de la croissance.
Malgré un très beau parcours, le titre de cet acteur mondial des spécialités électriques et des matériaux avancés demeure bon marché. Son renforcement sur les métiers à fort potentiel des semi-conducteurs, des véhicules électriques et des énergies renouvelables lui offre de la visibilité sur ses perspectives de croissance et de marges.
Le réassureur a dévoilé un nouveau plan destiné à augmenter régulièrement la valeur économique du groupe et à améliorer la politique de distribution pour les actionnaires alors que la valorisation du titre reste pour le moment très faible.
Au moment où les perspectives sur la conjoncture s'assombrissent, cet éditeur de logiciels spécialisés dans les jumeaux numériques offrent des garanties. Sans dettes et doté d'une forte récurrence de son chiffre d'affaires, le groupe a l'habitude de doubler de taille tous les cinq ans. Comme toutes les valeurs de croissance, Dassault Systèmes est sensible à l'évolution des taux d'intérêts. La fin prochaine du cycle de resserrement aux Etats-Unis constituerait un point positif sur le dossier.
Le groupe de médias qui développe conjointement une offre BtoC à destination des consommateurs et une offre BtoB lui permettant de monétiser ses audiences auprès des annonceurs devrait voir ses résultats baisser cette année avant de rebondir l’an prochain grâce à l’intégration des dernières acquisitions et au développement international.
Malgré un profil défensif attractif dans un environnement économique incertain, le titre Fdj manque de catalyseurs. La trésorerie nette représente 15% de la capitalisation boursière et le groupe devrait servir un rendement de 4,8%.
Le spécialiste de l’inspection, de la certification et des essais en laboratoire continue de bénéficier du succès de ses solutions liées à la durabilité et à l’ESG qui représentent plus de la moitié de ses ventes. Malgré le relèvement de l’objectif de chiffre d’affaires annuel, le titre sous-performe injustement les indices depuis le début de l’année.
Sur un marché de l'emploi tendu où beaucoup de secteurs d'activité restent confrontés à une pénurie de main d'oeuvre, ce cinquième acteur européen du travail temporaire résiste au ralentissement de la conjoncture. Ses perspectives sont très imparfaitement prises en compte sachant que la trésorerie nette de la société représente déjà à elle-seule 35% de la capitalisation boursière.
