Alors que son concurrent direct, Vinci, évolue en Bourse à ses meilleurs niveaux, Eiffage est moins bien traité et affiche donc des niveaux de valorisation à la fois moins élevés que son ratio moyen sur longue période mais également que ceux du leader mondial du BTP et des concessions. La visibilité du groupe est pourtant excellente.
L’activité du spécialiste de la transformation technologique et digitale des entreprises devrait continuer de croître à deux chiffres au cours des deux prochaines années. L’excellente visibilité offerte par le carnet de commandes et la trésorerie au bilan, équivalente à un tiers de la capitalisation boursière, justifieraient une valorisation plus élevée.
Victime d'un chiffre d'affaires un peu décevant au premier trimestre, le titre de cette célèbre enseigne d'ameublement haut de gamme peine à retrouver des couleurs en Bourse et se traite à des niveaux attractifs de 14,3 et 11,9 fois les profits pour cette année et 2020.
L’action du groupe diversifié dans l’édition, les médias et le travel retail a évolué sans raison à contre-courant des marchés ces dernières semaines. L’occasion de s’intéresser au dossier pour son rendement élevé mais aussi dans la perspective d’une accélération du recentrage sur les deux principales activités.
La sous performance en Bourse de ce titre du leader mondial de la communication extérieure paraît excessive au regard de la visibilité sur les perspectives pour cette année, de la solidité du bilan et de niveaux de valorisation excessivement décotés.
Le spécialiste des sondages et des études devrait commencer à récolter cette année les fruits de son plan stratégique, Total Understanding et renouer avec une dynamique plus soutenue. Son action reste faiblement valorisée et comporte toujours une dimension spéculative.
Ce petit fabricant international de panneaux d'affichage et imprimeur numérique grand format a connu l'an dernier un exercice atypique qui s'est soldé par une perte opérationnelle et un déficit après impôt. Mais le retour à la croissance du chiffre d'affaires associé à un programme d'économies et les effets positifs de la consolidation en année pleine de sa nouvelle filiale américaine devraient permettre à la société de rectifier le tir dès cette année. Attention, le conseil est très spéculatif.
Malgré le manque de visibilité propre à l’ensemble de la filière automobile eu égard aux nombreux défis à relever jusqu’à l’avènement de la voiture autonome et non polluante, l’équipementier offre des atouts non négligeables qui ne sont plus du tout valorisés par les marchés. La faiblesse des cours actuels offre une opportunité.
Avec 70% de la valeur de ce holding familial investi dans l'immobilier, le titre offre un profil défensif intéressant pour tirer son épingle du jeu dans un marché incertain et volatile. L'objectif sur les dix prochaines années est de doubler de valeur. La décote de 35% sur l'actif net réévaluée par action de la société est élevée.
Le spécialiste du conseil financier et de la banque privée fait l’objet de prises de bénéfices appuyées dans la perspective d’une dégradation de ses conditions de marchés qui n’est cependant pas visible à ce stade. La faible valorisation intègre déjà beaucoup de mauvaises nouvelles.
